Marc Kandalaft. Anatomie d’un penseur visuel

D’origine libanaise, française et arménienne, Kandalaft est né dans un Liban déchiré par la guerre avant d’être exilé en Arabie Saoudite. Ceci lui apporte une perspective sur le monde qui a marqué et inspiré chaque étape de son parcours professionnel. Il a vu le monde comme peu d’autres ont pu le faire.

PARCOURS DE CARRIÈRE

Né au Liban pendant la guerre civile, Marc grandit au milieu du désert saoudien - au sein d’une communauté d’expatriés parachutée au cœur d’enceintes européennes et américaines en Arabie. Son enfance est marquée par l’omniprésence d’un territoire désolé; par l’ambiance paradoxale - cosmopolite et préfabriquée du désert d’Arabie; par la “surréelle américanité” d’une expérience à la fois contrainte et volontaire de l’exil.

Archives historiques et personnelles

Design. Arts visuels. Éducation. Marc Kandalaft développe des activités plurielles que l’on pourrait résumer par celle de “penseur visuel”. Préoccupé par l’esthétique et la question du langage, l’artiste d’origine libanaise est empreint d’influences très diverses, depuis les mythes américains jusqu’à la culture orientale en passant par l’Histoire classique française et la pop culture.

Marc Kandalaft démarre sa carrière au début des années 2000 en tant que designer freelance. Il s’établit par la suite au Canada en 2006 et poursuit ses activités en tant que directeur de création à la fois de façon indépendante et par l’intermédiaire de son studio de design RAP Repenser. Agir. Provoquer., fondé en 2015.

Durant ces deux décennies il produit un large éventail de créations sensibles et recherchées pour des clients internationaux et régionaux.

Il trouve ainsi, un équilibre naturel entre des projets institutionnels, de mode, de culture et d’architecture. Parmi eux et pour ne citer que quelques uns : la Galerie Maria Lund, le Musée Rodin, LVMH, Piaff Boutique, Studio Canal, Equus Automotive, Philip Hazan Architecte, Langlois Avocats, Sony Columbia, By Ventures Partners, Beautys Luncheonette, Elie Khoury Art Foundation et l’Hôtel Gault.

UNE DESTINATION JUSTIFIÉE PAR LE PARCOURS.
COMPRENDRE L’APPROCHE INDIVIDUELLE ET INFORMATIVE DE MARC EN MATIÈRE DE COMMUNICATION ET DESIGN.

ERRANCE ET QUESTIONNEMENTS

Kandalaft est né en 1978 à Tripoli. Seconde ville du Liban après Beyrouth et autrefois célèbre par son incroyable citadelle croisée et ses mosquées datant de l’ère islamique, Tripoli est dévastée par la guerre. Sa famille quitte le pays pour l’Arabie Saoudite et se retrouve dans une petite communauté de maisons mobiles dans une zone industrielle au milieu du désert. L’été, quand elle retourne au Liban, elle est toujours confrontée aux bombardements, aux francs-tireurs, aux voitures piégées, aux coupures d’électricité.

L’oisiveté en résultant nourrit l’imagination de Kandalaft qui ne tarde pas à trouver dans le bricolage des moyens d’échapper aux abattements du déplacement.

Pendant les années 80, il commence à fréquenter l’enceinte américaine de Saudi Aramco, communauté protégée (compound) fonctionnant comme une véritable ville. Connue des habitants sous le nom de camp de Dhahran, c’était - et c’est toujours - la réplique d’une colonie californienne, avec ses bus scolaires jaunes, ses terrains de baseball, ses “pom-pom girls”, ses hot-dogs et son cinéma. C’est à cette époque qu’il découvre la culture pop américaine, comme MTV, Footloose, la NBA, Rambo, Star Wars, Nike, Twin Peaks etc., autant de références qu’il explore avec avidité. 

En 1991, c’est la guerre du Golfe, et la coalition internationale menée par les États-Unis positionne des centaines de milliers de soldats en Arabie saoudite. En regardant le travail photographique de l’artiste, on a le sentiment que le spectre de la guerre le hante depuis. Les images, souvent patinées et inquiétantes, sont centrées sur le thème des structures bâties c’est-à-dire sur l’intervention de l’homme sur l’environnement et la nature. À propos de la décadence de l’architecture humaine, l’écrivain W.G. Sebald écrit : "Nous savons d’instinct que les bâtiments démesurés projettent devant eux l’ombre de leur propre destruction et sont conçus dès le départ en vue de leur existence ultérieure en tant que ruines".

Les symptômes de l’exil imprègnent le travail de Kandalaft de nostalgie et de vigilance constante. "Je pense que les guerres ont indéniablement affecté mon travail. En tant qu’enfant de troisième culture, je devais toujours prendre du recul pour observer et analyser les choses. Vous comprenez très jeune qu’il n’y a pas de vérité absolue, mais DES vérités qui se côtoient, parfois se confrontent.”


DÉCOUVERTE DE SOI

En 1993, la famille de Kandalaft s’installe en France, à Paris et il s’inscrit dans une école d’art deux ans plus tard, Penninghen - anciennement l’Académie Julian fondée en 1868 - située à Saint-Germain-des-Prés.

La métropole animée signifiait la proximité des plus grands noms de la culture visuelle de l’époque. Kandalaft a étudié avec Peter Knapp, le directeur artistique de Elle France dans les années 1960 et 1970 et auprès d’Etienne Robial, une figure influente responsable du paysage audiovisuel de la génération X qui a grandi en France. 

Avec d’autres professeurs, il a enseigné à Kandalaft les fondements de la composition et de la typographie. Lorsqu’il ne travaille pas sur ses projets de classe, Kandalaft se faufile dans les cours de Roman Cieślewicz, l’un des plus grands artistes de la seconde moitié du XXe siècle. Pendant son année de maîtrise, il est en cours avec Michel Bouvet qui lui enseigne la force de l’épure et des lignes minimales.

Ne se contentant pas de la simple surface, l’artiste cherche à comprendre les principes d’équilibre, de symétrie et de désordre, dans la réalité comme dans le design. Il lit John Berger, Paul Feyerbend et est particulièrement attiré par L'Évolution Créatrice d’Henri Bergson. Kandalaft conjugue à la fois l’attention à l'art et à l’écriture. Il est aussi à l'aise dans la déconstruction des images que dans la dissection étymologique des mots. 

David Carson, à l'époque des études et du début de la carrière de Kandalaft, est également devenu une figure incontournable du design. Kandalaft est immédiatement séduit et intrigué par le style déconstruit du graphiste autodidacte dont le travail est marqué par une totale liberté d’expression.


LA CURIOSITÉ COMME MÉTHODOLOGIE

Pour Marc, la création est un jeu de connexions. Reconnaître les liens, les relations et leur jeu incessant le fascine.

Il collectionne toutes sortes de choses de manière obsessionnelle et méthodique. Des sons, des images, des magazines, des mots, des objets, des conversations, des articles, des livres, des vidéos, etc. Il organise tout cela pour pouvoir y puiser plus tard.

La classification joue un rôle important pour Marc et, depuis 2011, il enrichit une mosaïque visuelle en ligne qui ne cesse de croître et qui est devenue gigantesque. C'est l'un des moyens qu'il utilise pour suivre et organiser ses intérêts éclectiques et absorbants. Le progrès, la réflexion et la technologie l'aident à développer une série d'outils d'archivage et de mémoire qui classent et ordonnent les images et les textes. Ces plateformes favorisent à la fois la diversité des supports narratifs et visuels, essentielle à l'originalité, et la compréhension des liens qui régissent notre vie et notre perception de celle-ci.

L'ÉDUCATION PAR LE DESIGN

En 2016, il fonde Inspire–Play–Innovate, une plateforme inédite qui vise à initier les enfants, les étudiants et les professionnels aux principes du design, mais aussi de la créativité, de la stratégie de marque, de l’évolution/transformation etc.

Basée sur format atelier, l'initiative a connu un grand succès et a été exportée dans 7 villes et 4 continents dont la Triennale de Milan, le musée du design de Séoul, Casa Wabi au Mexique.

Kandalaft insiste sur le fait que ses ateliers destinés aux entreprises ne sont pas des ateliers de design thinking. “Le design thinking est un terme fabriqué qui décrit tout simplement ce que nos ancêtres faisaient déjà très bien.” La notion d’intelligence est déjà présente dans l'étymologie du mot Design, remarque justement Kandalaft.

/ Ateliers / Enseignement en milieu universitaire / Conférences / Formations

PRELUDE

Durant toutes ces périodes et activités, la quête de Kandalaft reste la même : à la fois artistique, scientifique et philosophique, elle cherche à déchiffrer le secret derrière toute chose, à comprendre comment fonctionnent les choses. C’est une approche transversale qui n’obéit à aucune hiérarchisation..

Le prochain chapitre est encore en cours d'écriture, car l’artiste s'éloigne progressivement de la gestion de RAP en tant qu’agence, pour passer à un travail de consultant avec une équipe de professionnels expérimentés issus de domaines adjacents, tels que la curation et l'architecture, les technologies émergentes, etc. Il développe et peaufine un nouveau modèle en s'écartant des schémas habituels pour mieux exprimer, ce qui fait sa force, l'inattendu. RAP réémerge sous le nom de KANDALAFT.

L’idée étant de se rapprocher de nouveaux univers visuels tout en favorisant les collaborations et incluant une pluralité d’interlocuteurs. Cela lui permet également de consacrer davantage de temps à ses recherches en arts visuels et au développement de sa pensée artistique.

PLUS RÉCEMMENT...

Blask, une plateforme dynamique animée par un expert en recherche de cadres et un psychologue industriel-organisationnel. Cette nouvelle structure se consacrera à la recherche de solutions personnalisées en matière de talents et d'optimisation des entreprises pour les milieux de la création et de la tech.

Le prestige de Paris Penninghen de Paris, a invité son ancien élève à enseigner l'essentiel de la stratégie de marque l'année prochaine [2023-2024]. Fondée en 1868 en tant qu'école privée, Penninghen a accueilli des anciens élèves de renom tels que Henri Matisse, Robert Rauschenberg, Fritz Lang, Jacques-Henri Lartigue et Eileen Gray.

Marc a également été invité à enseigner et à superviser les étudiants du baccalauréat de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans le cadre d'un cours sur le design et la direction artistique.

Anglais par Jacques Daviault et Kristian Kahn
Français par Philippe Kandalaft et Elora Weill-Engerer‍
2022-2023

PARCOURS DE CARRIÈRE

Né au Liban pendant la guerre civile, Marc grandit au milieu du désert saoudien - au sein d’une communauté d’expatriés parachutée au cœur d’enceintes européennes et américaines en Arabie. Son enfance est marquée par l’omniprésence d’un territoire désolé; par l’ambiance paradoxale - cosmopolite et préfabriquée du désert d’Arabie; par la “surréelle américanité” d’une expérience à la fois contrainte et volontaire de l’exil.

Archives historiques et personnelles

Design. Arts visuels. Éducation. Marc Kandalaft développe des activités plurielles que l’on pourrait résumer par celle de “penseur visuel”. Préoccupé par l’esthétique et la question du langage, l’artiste d’origine libanaise est empreint d’influences très diverses, depuis les mythes américains jusqu’à la culture orientale en passant par l’Histoire classique française et la pop culture.

Marc Kandalaft démarre sa carrière au début des années 2000 en tant que designer freelance. Il s’établit par la suite au Canada en 2006 et poursuit ses activités en tant que directeur de création à la fois de façon indépendante et par l’intermédiaire de son studio de design RAP Repenser. Agir. Provoquer., fondé en 2015.

Durant ces deux décennies il produit un large éventail de créations sensibles et recherchées pour des clients internationaux et régionaux.

Il trouve ainsi, un équilibre naturel entre des projets institutionnels, de mode, de culture et d’architecture. Parmi eux et pour ne citer que quelques uns : la Galerie Maria Lund, le Musée Rodin, LVMH, Piaff Boutique, Studio Canal, Equus Automotive, Philip Hazan Architecte, Langlois Avocats, Sony Columbia, By Ventures Partners, Beautys Luncheonette, Elie Khoury Art Foundation et l’Hôtel Gault.

UNE DESTINATION JUSTIFIÉE PAR LE PARCOURS.
COMPRENDRE L’APPROCHE INDIVIDUELLE ET INFORMATIVE DE MARC EN MATIÈRE DE COMMUNICATION ET DESIGN.

ERRANCE ET QUESTIONNEMENTS

Kandalaft est né en 1978 à Tripoli. Seconde ville du Liban après Beyrouth et autrefois célèbre par son incroyable citadelle croisée et ses mosquées datant de l’ère islamique, Tripoli est dévastée par la guerre. Sa famille quitte le pays pour l’Arabie Saoudite et se retrouve dans une petite communauté de maisons mobiles dans une zone industrielle au milieu du désert. L’été, quand elle retourne au Liban, elle est toujours confrontée aux bombardements, aux francs-tireurs, aux voitures piégées, aux coupures d’électricité.

L’oisiveté en résultant nourrit l’imagination de Kandalaft qui ne tarde pas à trouver dans le bricolage des moyens d’échapper aux abattements du déplacement.

Pendant les années 80, il commence à fréquenter l’enceinte américaine de Saudi Aramco, communauté protégée (compound) fonctionnant comme une véritable ville. Connue des habitants sous le nom de camp de Dhahran, c’était - et c’est toujours - la réplique d’une colonie californienne, avec ses bus scolaires jaunes, ses terrains de baseball, ses “pom-pom girls”, ses hot-dogs et son cinéma. C’est à cette époque qu’il découvre la culture pop américaine, comme MTV, Footloose, la NBA, Rambo, Star Wars, Nike, Twin Peaks etc., autant de références qu’il explore avec avidité. 

En 1991, c’est la guerre du Golfe, et la coalition internationale menée par les États-Unis positionne des centaines de milliers de soldats en Arabie saoudite. En regardant le travail photographique de l’artiste, on a le sentiment que le spectre de la guerre le hante depuis. Les images, souvent patinées et inquiétantes, sont centrées sur le thème des structures bâties c’est-à-dire sur l’intervention de l’homme sur l’environnement et la nature. À propos de la décadence de l’architecture humaine, l’écrivain W.G. Sebald écrit : "Nous savons d’instinct que les bâtiments démesurés projettent devant eux l’ombre de leur propre destruction et sont conçus dès le départ en vue de leur existence ultérieure en tant que ruines".

Les symptômes de l’exil imprègnent le travail de Kandalaft de nostalgie et de vigilance constante. "Je pense que les guerres ont indéniablement affecté mon travail. En tant qu’enfant de troisième culture, je devais toujours prendre du recul pour observer et analyser les choses. Vous comprenez très jeune qu’il n’y a pas de vérité absolue, mais DES vérités qui se côtoient, parfois se confrontent.”


DÉCOUVERTE DE SOI

En 1993, la famille de Kandalaft s’installe en France, à Paris et il s’inscrit dans une école d’art deux ans plus tard, Penninghen - anciennement l’Académie Julian fondée en 1868 - située à Saint-Germain-des-Prés.

La métropole animée signifiait la proximité des plus grands noms de la culture visuelle de l’époque. Kandalaft a étudié avec Peter Knapp, le directeur artistique de Elle France dans les années 1960 et 1970 et auprès d’Etienne Robial, une figure influente responsable du paysage audiovisuel de la génération X qui a grandi en France. 

Avec d’autres professeurs, il a enseigné à Kandalaft les fondements de la composition et de la typographie. Lorsqu’il ne travaille pas sur ses projets de classe, Kandalaft se faufile dans les cours de Roman Cieślewicz, l’un des plus grands artistes de la seconde moitié du XXe siècle. Pendant son année de maîtrise, il est en cours avec Michel Bouvet qui lui enseigne la force de l’épure et des lignes minimales.

Ne se contentant pas de la simple surface, l’artiste cherche à comprendre les principes d’équilibre, de symétrie et de désordre, dans la réalité comme dans le design. Il lit John Berger, Paul Feyerbend et est particulièrement attiré par L'Évolution Créatrice d’Henri Bergson. Kandalaft conjugue à la fois l’attention à l'art et à l’écriture. Il est aussi à l'aise dans la déconstruction des images que dans la dissection étymologique des mots. 

David Carson, à l'époque des études et du début de la carrière de Kandalaft, est également devenu une figure incontournable du design. Kandalaft est immédiatement séduit et intrigué par le style déconstruit du graphiste autodidacte dont le travail est marqué par une totale liberté d’expression.


LA CURIOSITÉ COMME MÉTHODOLOGIE

Pour Marc, la création est un jeu de connexions. Reconnaître les liens, les relations et leur jeu incessant le fascine.

Il collectionne toutes sortes de choses de manière obsessionnelle et méthodique. Des sons, des images, des magazines, des mots, des objets, des conversations, des articles, des livres, des vidéos, etc. Il organise tout cela pour pouvoir y puiser plus tard.

La classification joue un rôle important pour Marc et, depuis 2011, il enrichit une mosaïque visuelle en ligne qui ne cesse de croître et qui est devenue gigantesque. C'est l'un des moyens qu'il utilise pour suivre et organiser ses intérêts éclectiques et absorbants. Le progrès, la réflexion et la technologie l'aident à développer une série d'outils d'archivage et de mémoire qui classent et ordonnent les images et les textes. Ces plateformes favorisent à la fois la diversité des supports narratifs et visuels, essentielle à l'originalité, et la compréhension des liens qui régissent notre vie et notre perception de celle-ci.

L'ÉDUCATION PAR LE DESIGN

En 2016, il fonde Inspire–Play–Innovate, une plateforme inédite qui vise à initier les enfants, les étudiants et les professionnels aux principes du design, mais aussi de la créativité, de la stratégie de marque, de l’évolution/transformation etc.

Basée sur format atelier, l'initiative a connu un grand succès et a été exportée dans 7 villes et 4 continents dont la Triennale de Milan, le musée du design de Séoul, Casa Wabi au Mexique.

Kandalaft insiste sur le fait que ses ateliers destinés aux entreprises ne sont pas des ateliers de design thinking. “Le design thinking est un terme fabriqué qui décrit tout simplement ce que nos ancêtres faisaient déjà très bien.” La notion d’intelligence est déjà présente dans l'étymologie du mot Design, remarque justement Kandalaft.

/ Ateliers / Enseignement en milieu universitaire / Conférences / Formations

PRELUDE

Durant toutes ces périodes et activités, la quête de Kandalaft reste la même : à la fois artistique, scientifique et philosophique, elle cherche à déchiffrer le secret derrière toute chose, à comprendre comment fonctionnent les choses. C’est une approche transversale qui n’obéit à aucune hiérarchisation..

Le prochain chapitre est encore en cours d'écriture, car l’artiste s'éloigne progressivement de la gestion de RAP en tant qu’agence, pour passer à un travail de consultant avec une équipe de professionnels expérimentés issus de domaines adjacents, tels que la curation et l'architecture, les technologies émergentes, etc. Il développe et peaufine un nouveau modèle en s'écartant des schémas habituels pour mieux exprimer, ce qui fait sa force, l'inattendu. RAP réémerge sous le nom de KANDALAFT.

L’idée étant de se rapprocher de nouveaux univers visuels tout en favorisant les collaborations et incluant une pluralité d’interlocuteurs. Cela lui permet également de consacrer davantage de temps à ses recherches en arts visuels et au développement de sa pensée artistique.

PLUS RÉCEMMENT...

Blask, une plateforme dynamique animée par un expert en recherche de cadres et un psychologue industriel-organisationnel. Cette nouvelle structure se consacrera à la recherche de solutions personnalisées en matière de talents et d'optimisation des entreprises pour les milieux de la création et de la tech.

Le prestige de Paris Penninghen de Paris, a invité son ancien élève à enseigner l'essentiel de la stratégie de marque l'année prochaine [2023-2024]. Fondée en 1868 en tant qu'école privée, Penninghen a accueilli des anciens élèves de renom tels que Henri Matisse, Robert Rauschenberg, Fritz Lang, Jacques-Henri Lartigue et Eileen Gray.

Marc a également été invité à enseigner et à superviser les étudiants du baccalauréat de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans le cadre d'un cours sur le design et la direction artistique.

Anglais par Jacques Daviault et Kristian Kahn
Français par Philippe Kandalaft et Elora Weill-Engerer‍
2022-2023

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