The power of provocation.
The dialogue of desolatioN.
The beauty of discovery.
Art defies definition, and perhaps that is its definition. Ultimately, art is conception, it is revolution, it is evolution. It is a vision that communicates, captures, and creates stories, pushes perception in counterintuitive directions, and forces us to reconsider what we hold as true, beautiful, and worthY.
Photography, film, and sound design are the elements which Marc molds and shapes into bold statements chronicling the impact of humanity on nature and on itself. His art is a play-by-play of his life’s journey – the stark beauty of desolation, man’s impact on the world he seeks to interact with and yet conquer, and the role that
science

, philosophy and art have in inspiring, informing, and inciting change. Visual art is his method of
introspection

– and in doing so discovers more of himself and others during the course of every project.


With my Nikon FG 1982
My very first photo (Saudi Arabia, 1984)


Cultivate your obsessions
We're all mad here, said the cat


WATER 1 – Official selection 2023
International Festival of Films on Arts
WATER 1
Official Selection / World Premiere – Musée McCord Stewart – Saturday, March 18, 2023, 1 p.m. via The International Festival of Films on Art (Le FIFA).
WATER 1 explores the connection between matter, reality, life, and the absurdity of human thought. Kandalaft uses sound to deceive our senses and inject confusion. Through image he highlights the beauty and complexity of natural elements and their patterns in a style reminiscent of pictorialist photography, where evocative beauty takes precedence over faithful representation of reality.
Image. Sound. Editing.
By Marc Kandalaft.
33 33 33 Study no.3
Elora Weill-Engerer
Critique d’art
membre de l’AICA
Lieux urbains façonnés par l’homme et pourtant dépeuplés, les prises de vue de Marc Kandalaft évoquent, par la crudité de leur sujet, la démarche de la nouvelle photographie objective allemande, entendue comme un protocole captant des espaces industriels inhabités. Le document subsume l’image et la méthode scientifique s’immisce dans le processus créatif pour hiérarchiser, classer, ordonner celui-ci de l’intérieur. Topoi génériques, banales pièces de fonte, de vapeur ou de briques, ces apparitions n’émergent que dans le retrait expressif du photographe-marcheur, qui ponctionne le réel dans une suspension du jugement.
Quant à saisir l’éblouissement, tout se joue dans l’instant. Le hasard est dès lors le corrélat premier de l’image ; image que l’artiste reçoit davantage qu’il ne la cherche. C’est dire qu’une alternative est proposée à une approche purement subjective, entendue au sens d’un travail autobiographique. La dimension systémique de la série alliée à la simplicité de la composition rappellent, bien plus, les principes du « style documentaire », tel que le théorise Olivier Lugon[1]. Celui-ci pointe, en même temps, la capacité des adeptes d’un art-document à chercher, à partir des qualités propres au médium, une originalité de facture tout en se tenant au matériau brut pour thème. Et la dimension topographique de la série n’en évacue pas la poésie. Au contraire, il y a une véritable photogénie du commun : en atteste le caractère énigmatique des motifs urbains, aussi évocateurs de récits, quasi cinématographiques, qu’ils comprennent peu de détails. Mieux encore, l’usage du clair-obscur, le grain obtenu par une technique singulière, la tendance à l’abstraction du motif, donnent à ces œuvres des accents néo-pictorialistes, si l’on s’en tient à l’ensemble de ces effets esthétiques qui s’immiscent dans le réel. Ce qui est d’autant plus vrai en ce qui concerne la “pâte” photographique et l’atmosphère qui s’en dégage.
De fait, la série 33 33 33 de Marc Kandalaft conjugue différents traitements techniques que la tradition photographique aurait tendance à opposer : le motif est prélevé à l’argentique, avant d’être projeté numériquement, puis partiellement capté par l’appareil numérique comme un échantillon et réemployé dans une vidéo. L’aspect pictural de ce travail ne résulte d’aucune intervention sur la photographie en elle-même, la pâte et les effets étant donnés uniquement au moyen des différents prismes qui modulent l’image.
Plutôt qu’une “pure” objectivité, il s’agit de l’objectivité comme processus antérieur à la prise de vue, c’est-à-dire en tant qu’il permet de maintenir l’expérience photographique. C’est au sein du système délimité que s’exprime la liberté de l’artiste. L’alliance des différents grains - précis et flous -, la surimpression palimpseste, couvrent les scènes d’un voile isolant. L’archéologie visuelle qui en résulte offre un panel de textures à déchiffrer comme un langage. Si la figure est congédiée du décor, l’humain subsiste ainsi sous la forme de traces, empreintes imperceptibles, comme sur un lieu vide après une scène de crime parfait.
[1] Olivier Lugon, Le Style documentaire. D'August Sander à Walker Evans, 1920-1945, Paris, ed. Macula, 2002.
Land of chaos and saints
"Land of Chaos and Saints" is a 2017 collection of photographs shot in Lebanon. This series effectively captures the country's complex duality, showcasing both its chaotic, violent side and its mystical side in a poetic and mundane manner. The misty images were captured in Annaya, Saint Charbel's hometown. They add a unique perspective, making it a great reflection of Lebanon's identity.
Beirut. Tripoli. Annaya.
Nikon FG + Kodak Portra Film.